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En longeant les vitrines des magasins, il nous arrive à tous d’apercevoir des choses que l’on aimerait posséder. Dans un monde de biens de consommation sans fin, avoir un budget limité pourrait bien transformer ce désir de possession en une impulsion à voler. Cependant, rares sont ceux qui cèdent à ces envies.
Les cleptomanes, eux, sont différents. La cleptomanie se réfère à un problème de santé mentale où le malade est incapable de résister à ses envies folles de commettre un vol, ce dernier souffre d’un besoin irrépressible de voler. Et contrairement à ce que l’on pourrait croire, ce problème touche toutes les classes sociales. En effet, plusieurs célébrités et personnes riches ont été surprises en plein vol à l’étalage.
Pour les cleptomanes, l’objet volé n’a pas de réelle importance. En revanche, c’est l’acte de voler en lui-même qui les importe. Il se peut même que l’objet soit jeté peu de temps après le vol, et dans certains cas retourné là où il a été volé.
Les causes de la cleptomanie sont encore mal connues. Certains disent que cela pourrait être lié à un problème psychologique survenu suite à une dépression ou dû à un manque dans la vie sexuelle du malade. Il n’existe pas un profil unique de cleptomanes, même si dans la majorité des cas, les personnes concernées cherchent à fuir une situation oppressante dans un/des domaine(s) de leur vie. Et comme c’est le cas pour beaucoup de maladies mentales, les cleptomanes refusent souvent d’admettre qu’ils ont un problème.
Un aspect permettrait de distinguer les voleurs des cleptomanes. Après tout, tous les voleurs ne sont pas des cleptomanes. Certains sont opportunistes et professionnels. Les cleptomanes agissent souvent seuls et n’exercent pas cette activité pour s’approprier des biens ou pour se faire de l’argent. Dans leur cas, le vol se caractérise par l’incapacité à résister à ses désirs plutôt qu’un désir délibéré de voler.
D’après certains experts, la cleptomanie devrait être classée dans le domaine des dépendances. Selon le célèbre psychanalyste Sandor Ferenczi, le cleptomane vole pour combler un vide dans sa vie, tout comme un dépendant à la drogue a besoin de sa dose régulière.
Pour les psychologues, la solution à la cleptomanie réside dans le traitement des causes sous-jacentes. Si les patients souffrent d’anxiété ou de dépression, il faut donc se pencher sur l’origine de ces conditions. Dans la plupart des cas, en traitant le problème de fond, comme par exemple dans la dépression, le besoin irrépressible de voler disparaît en parallèle. Cela veut dire qu’en travaillant avec les cleptomanes, les professionnels doivent étudier l’histoire et la personnalité de leurs patients sous une forme complexe de thérapie de contrôle des pulsions.
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