La dépendance aux substances psychoactives, les dépendances technologiques ou alimentaires seraient à la base de nombreuses pertes de mémoire. Toutes les dépendances physiques ou émotionnelles agissent sur notre état mental. À chaque addiction son effet, certaines sont beaucoup plus néfastes que d’autres…

La dépendance aux substances psychoactives

Comme nous l’avions décrit dans notre article sur les substances psychoactive, l’addiction aux drogues a des effets pervers et particulièrement toxiques sur l’état intellectuel du drogué, sans compter sur son état psychologique.

En effet, la consommation excessive d’alcool ou de drogues en tous genre peut entrainer des phénomènes de blackout. De là à ne plus rien contrôler et avoir totalement oublié tout ce qui a pu se passer lors d’une sortie trop arrosée. Boire ou se droguer pour oublier ses problèmes ? Il se peut qu’on oublie ses problèmes le temps d’une soirée mais on oublie surtout un moment qui aurait dû être joyeux et festif. Lorsque le cerveau commence à agir en effaçant les souvenirs, c’est qu’il est grand temps d’arrêter de se mentir et de se noyer dans des substances qui ne feront qu’aggraver le problème de fond… La solitude, le manque d’amour, un traumatisme…

La dépendance technologique

Quand les téléphones intelligents nous rendent…bêtes !

Qui n’utilise jamais son smartphone, son compte Facebook, son correcteur orthographique, son application de planning pour retenir les dates importantes, les numéros de téléphones ou chercher l’orthographe précise d’un mot ? Et comment faisait-t-on avant l’apparition du smartphone ? Avait-on pour autant moins de mémoire ? Certainement pas, au contraire, elle travaillait beaucoup plus !

La technologie, qui aujourd’hui devient presque indispensable à chacun, a simplifié beaucoup d’actes quotidiens. Mais à force de nous simplifier la vie, tous ces objets rendent dépendants notre cerveau endormi. Bien souvent, on va intuitivement chercher une information sur Internet que l’on connait déjà mais qu’il est plus facile de taper en quelques secondes que de rechercher dans sa mémoire… Ainsi nous avons tous tendance à privilégier les textes courts, voire même des images associées à des mots !

Cette addiction à la technologie nous fait oublier que nous sommes tous largement capables d’entretenir nos capacités de mémorisation pour rester performantes. Notre cerveau deviendrait… feignant ?

Toutefois ne soyons pas trop négatifs, si la technologie peut nous rendre dépendants de ses services, cela est étroitement lié à l’utilisation. Et malgré cela, elle nous évite aussi de surcharger nos capacités intellectuelles d’informations qui peuvent très bien se contenter d’exister sur un smartphone, comme la liste de courses par exemple !

Les dépendances alimentaires

Beaucoup d’études suggèrent que les régimes alimentaires trop draconiens peuvent être la cause de perte de mémoire. Tout d’abord parce que lors d’un régime pas toujours contrôlé par un spécialiste, les aliments rejetés sont ceux qui nous sont les plus utiles, intellectuellement parlant.

De plus, les substituts de sucre comme l’aspartam sont bien souvent les alliés du régime alimentaire. Toutefois, comme le suggère l’article d’atelier santé, ces substances artificielles d’aspartam sont bien souvent à l’origine de symptômes inquiétants tels que d’importantes pertes de mémoire voire même de tumeurs au cerveau.

Pourtant on trouve l’aspartam dans de nombreux produits dits lights ou allégés, dans les chewing-gums, les sodas mais aussi parfois même dans d’autres où on ne les soupçonne pas, comme les médicaments. Ainsi on ne saura que trop vous conseillez de rester vigilants dans le choix de vos aliments et de vous faire aider par un professionnel de la santé si vous souhaitez absolument suivre un régime alimentaire. L’idéal sera bien entendu de manger sain et équilibré tout en cuisinant des produits dont on connait la provenance. Si le budget le permet, le bio reste la meilleure option pour une santé qui n’a pas de prix !

La mémoire est donc fortement mise à rude épreuve par toutes nos dépendances, petites ou grandes, du quotidien. Le tout est d’en connaître les limites et de savoir s’y attarder avant de tomber dans le cercle vicieux de l’addiction. Toutefois, à l’évidence, l’esprit sera sain si le corps est sain, savoir prendre soin de soi c’est aussi prendre soin de son état émotionnel et pas seulement que de son apparence !