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Si une étude publiée en décembre 2015 révélait que la pratique d’une activité sportive pouvait inciter à la consommation d’alcool, aujourd’hui votre odorat est lui aussi désigné comme partiellement responsable.
C’est en effet une étude menée par une équipe de l’université anglaise Edge Hill et publiée par Psycho-Pharmacology au mois de mars 2016 qui met en évidence cette relation. L’étude menée par R.Monk, J.Sunley, A.W.Qureshi et D.Heim montre que les signaux olfactifs seraient en partie responsables du désir de consommer de l’alcool.
Pour en arriver à cette conclusion, l’équipe s’est basée sur les résultats d’un test sur ordinateur durant lequel les temps de réaction de 40 participants ont été mesurés en parallèle de l’exactitude de leurs réponses et du taux de fausses alarmes (réactions non justifiées). Le groupe de sujets exposés à l’odeur de l’alcool a alors obtenu un taux de fausses alarmes bien supérieur à celui du groupe de sujets exposés à un signal olfactif neutre. De même, le temps de réaction du premier groupe s’est avéré plus lent. L’équipe a alors pu conclure qu’une exposition à de tels stimuli olfactifs pouvait conduire une personne à boire ou à boire davantage. En cause, les chercheurs avancent une diminution des capacités de contrôle des personnes ayant été exposées à l’odeur d’une boisson alcoolisée.
L’étude ne permet en aucun cas d’affirmer que l’odeur encouragerait à l’addiction, mais cela amène à se poser la question. Il est donc préférable pour ceux qui luttent contre une telle addiction d’éviter l’incitation olfactive.
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