Hanane: « Dès mon plus jeune âge, j’ai cultivé la connexion emphatique »

Hanane est une praticienne Reiki et conseillère en Fleurs de Bach. Après avoir suivi des études en psychologie, elle n’a cessé de se former et de multiplier ses compétences, avec pour but unique « le souci de l’autre ». Dans un monde où l’individualisme gagne du terrain, Hanane continue de nourrir un véritable sentiment d’altruisme. Découvrez qui elle est, ses domaines de spécialisation et surtout comment elle peut vous accompagner !

– Vous avez fait des études en psychologie pour ensuite vous orienter vers la spiritualité et le bien-être. Qu’est-ce qui a motivé ce choix et quel est l’impact de la spiritualité sur votre vie ?

– La psychologie, la spiritualité et le bien-être forment un ensemble dans mon approche pour l’aide à la personne. La spiritualité m’a permis de concevoir que nous formons un tout : chaque être humain est lié à l’autre et chacun de nos actes s’inscrit dans l’Univers pour former une toile d’informations interconnectées. C’est pourquoi, il est important pour moi que chacun de mes actes soit le plus proche possible de la « perfection » afin que l’impact qu’il a sur ceux qui m’entourent soit le plus harmonieux possible.

Pour ce qui de ma motivation à me tourner vers la spiritualité, en réalité cela a toujours fait partie de moi. Dès mon plus jeune âge, j’étais capable de sentir les émotions et les pensées des gens qui m’entouraient. J’étais hypersensible mais j’ai appris à me contrôler car ma manière de répondre émotionnellement aux joies et aux peines d’autrui pouvait être interloquant pour les autres. C’était plus fort que moi, j’avais cette empathie innée et ce besoin permanent de répondre aux besoins des autres. Avec le temps, j’ai appris à adapter mon comportement.

En grandissant, j’ai trouvé dans la spiritualité et l’étude du fonctionnement psychologique humain des réponses aux questions que je me posais. J’ai aussi appris, grâce à la psychologie, à être présente de manière juste, à avoir une écoute attentive à ce qui se disait et pas seulement à ce que je ressentais. Cette nuance est importante car, même si mon ressenti a souvent été juste, il est important que la personne puisse verbaliser son ressenti, qu’elle en prenne conscience.

L’impact sur ma vie est donc là : j’ai fait de mes intuitions un domaine de prédilection pour apporter mon aide concrète à ce que traversent les personnes qui viennent me voir.

– Vous êtes conseillère en fleurs de Bach et praticienne reiki, pouvez-vous nous dire en quelques mots en quoi cela consiste?

– L’approche thérapeutique par les Fleurs de Bach consiste en une écoute bienveillante et sans jugement de la personne : elle vient avec une problématique du présent et nous nous occupons de dégager toutes les émotions liées à l’événement. Nous recherchons parmi les 38 fleurs celles qui sont les plus adaptées aux émotions soulevées. Chaque fleur correspond à une émotion précise et s’inscrit dans l’une de ces thématiques : la peur, l’incertitude, l’absence d’intérêt pour le présent, la solitude, hypersensibilité, l’abattement et le désespoir, le souci excessif du bien-être d’autrui.

En prenant le mélange de fleurs fait sur mesure, la personne apprend à gérer ses émotions, prend conscience de celles-ci et arrive à retrouver le calme face à la situation actuelle ou à des situations similaires par la suite. Elle peut aussi voir des manifestations physiques (tics nerveux, eczéma, dépendances, etc.) disparaître si elles sont liées à la problématique soulevée.

– L’approche thérapeutique en reiki est différente dans le fait qu’elle ne nécessite pas la verbalisation de la problématique. La personne se couche sur la table de massage, habillée, se détend et se laisse aller à ce qu’elle vit pendant le soin.

Le praticien reiki va poser ses mains à des endroits stratégiques du corps et les laisser agir sans mouvement. Cette approche énergétique va fournir à la personne un bien-être total qui a des répercussions du point de vue psychologique, physique et émotionnel.

Il se peut que la personne ait envie de parler après la séance, elle est alors encouragée à le faire. Le praticien peut aussi lui communiquer son ressenti par rapport à la séance et lui permettre d’avancer dans son développement personnel.

Dans les 2 cas, l’approche est thérapeutique et a pour but de permettre à la personne d’évoluer avec son histoire personnelle en toute sérénité, dans la compréhension et le non jugement.

– J’ai lu sur votre site que les Fleurs de Bach pouvaient aider à traiter les dépendances. Est-il possible de soigner l’alcoolisme?

– Les Fleurs de Bach agissent en profondeur. Elles ont un effet pelures d’oignon : quand la personne aborde sa problématique, elle prend conscience de l’émotion qui l’habite. En soignant cette problématique, d’autres émotions peuvent se manifester. On va alors agir sur ces nouvelles émotions et ainsi de suite.

Dans le cas des dépendances, le comportement addictif cache une problématique profonde liée à un trauma de l’enfance, de l’adolescence ou un trauma actuel. En travaillant sur les difficultés actuelles, on soigne les ressentis de l’ici maintenant mais on touche en même temps aux racines du passé.

Par exemple, prenons l’hypothèse qu’un homme se drogue suite à une rupture mal vécue, il a besoin de fumer un joint tous les soirs pour s’endormir. Son addiction est ainsi liée à son sommeil. On travaillera alors sur les émotions qui surgissent lorsqu’il a besoin de ce joint. Après un entretien approfondi, on sera en mesure de déterminer ce qui ce passe à ce moment précis. Il se pourrait qu’il ait besoin de ce joint parce qu’à chaque fois qu’il s’apprête à se coucher, des troubles anxieux se manifestent. Les Fleurs vont lui permettre d’apaiser ces angoisses. En avançant dans la thérapie, on découvrira d’autres aspects de cette dépendance. Peut-être qu’il s’avérera que des disputes violentes survenaient à ce même moment lorsqu’il vivait avec son ex-femme. Ceci n’est qu’un exemple, l’approche peut bien entendu s’adapter à l’alcoolisme.

– Y-a-t-il des freins spécifiques à l’arrêt de l’alcool ?

– C’est une très bonne question et la réponse pourrait de prime abord sembler être : «  Non, il n’y a pas de freins, tout le monde devrait arrêter de boire, c’est évident ! C’est juste une question de volonté ! »

Et bien, ce n’est pas si évident que ça. Dans tous les cas, il faut étudier ce que cache le comportement addictif. Il faut vérifier si, dans la structure psychologique de la personne qui vient consulter, le comportement de dépendance ne joue pas un rôle équilibrant.

Si vous retirez les verres d’alcool à une femme qui s’y réfugie parce que le poids de sa vie lui est trop pesant, sans lui offrir des ressources positives et un suivi thérapeutique, elle risque d’adopter un autre comportement, souvent autodestructeur, pour s’en sortir.

Pour permettre à la personne alcoolique de se défaire de sa dépendance, il faut remonter à la source du problème, trouver les éléments déclencheurs de la vie quotidienne (ces petits événements qui la replongent en situation de crise de panique et qui la font boire) et, petit-à-petit, lui apprendre à identifier ces moments qui la poussent vers l’alcool.

Ce n’est que progressivement et en lui offrant un cadre rassurant que la personne pourra se défaire de l’alcool et ne plus l’identifier comme un moyen de se détacher de la douleur.

La prise de Fleurs de Bach va aider la personne à prendre conscience de ses émotions, à identifier le moment où elles surgissent et à mieux les gérer. Elle va aussi l’aider à passer d’un état émotionnel à un autre et de mieux se comprendre dans sa globalité psychologique et physique.

– Merci Hanane pour ces conseils précieux, souhaitez-vous passez un message à nos lecteurs pour terminer en beauté ?

– J’aimerais leur dire que quelque soit le problème à affronter, nous avons plus de chance d’évoluer avec sérénité si nous acceptons de nous en occuper dès maintenant.

Voici deux citations personnelles qui illustrent le travail que je fais avec les personnes qui me consultent :

« Occupons nous des ombres du passé,
Pour nous en libérer et vivre pleinement maintenant,
Et jouir d’un futur toujours plus souriant… »

« Je suis un arbre,
Mes feuilles bougent pendant la tempête,
Mais mes branches restent fortes. »

Hanane consulte en cabinet à Bruxelles en Belgique. Elle propose également un accompagnement sur mesure par visio-consultation Skype pour ceux qui ne peuvent pas se déplacer.

Site internet : http://www.aucoeurdemoi.be

Page facebook avec des conseils quotidiens : https://www.facebook.com/reiki.eft.fleurs.de.bach