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Désormais en convalescence, Jennifer Yerhot, ancienne alcoolique, accro aux analgésiques, au sucre, au soda light et au shopping en ligne, profite d’une vie saine et heureuse.
Jennifer est née dans une famille de toxicomanes, tous également en convalescence actuellement. Ses antécédents familiaux la prédestinaient à être confrontée à des problèmes similaires. Elle reconnaît librement sa tendance aux addictions qu’elle a trop longtemps tenté de combattre seule.
C’est à l’âge de 27 ans que Jennifer se fait prescrire du Vicodin (un médicament opioïde) pour apaiser la douleur de sa mâchoire cassée par une guitare Stratocaster lors d’un concert avec son groupe. Cet événement marquait le début de douze années d’addiction aux opiacés.
Elle a longtemps caché ce vice à son mari qui l’avait épousée en ignorant l’addiction dont souffrait la jeune femme. Jennifer a même réussi à ne rien consommer lors de ses deux grossesses.
Au cours d’une balade dans un parc avec son jeune fils d’un an, Jennifer aperçoit un groupe d’adolescents et commence à spéculer sur le fait qu’ils puissent lui vendre de la drogue. C’est alors qu’elle se rend compte qu’il est temps de faire face à cette addiction. Heureusement pour elle, lorsque son mari a découvert son addiction, il est resté à ses côtés et l’a soutenue tout au long de son parcours de désintoxication. C’est alors que le Suboxone, un médicament sur ordonnance utilisé pour le traitement contre la dépendance aux opioïdes, a commencé à faire partie de l’histoire de Jennifer. Elle l’appellera le médicament-miracle pour avoir réussi à sauver sa vie et pour avoir permis à sa famille de rester unie.
Cependant, après six mois de traitement et de sobriété, le mariage de Jennifer a connu un mauvais tournant, ce qui a déclenché d’autres comportements compulsifs. Elle a commencé à faire des achats en ligne qu’elle considérait, au début, comme étant un moyen de se faire plaisir. Au fur et à mesure, elle s’est rendue compte que ses séances de shopping lui procuraient la même sensation que la consommation de médicaments ou d’alcool. Lorsque Jennifer a découvert qu’elle pouvait obtenir plusieurs cartes de crédit, un tout nouveau monde d’addictions s’est ouvert à elle et très vite elle s’est endettée de plusieurs milliers de dollars.
Lorsque son mari a découvert la situation, il était en colère, blessé et déçu. Mais cela ne l’a pas empêché de soutenir sa bien-aimée. Jennifer n’était plus seule dans sa bataille et grâce à l’amour et la patience de son mari, elle a réussi à combattre son addiction aux achats compulsifs.
Jennifer Yerhot est désormais désintoxiquée depuis un certain temps. Comme elle le dit « personne ne devrait être seul pour combattre ses addictions ». Il est possible de se faire aider par ses proches ou des professionnels. Il suffit juste de demander cette aide.
Aujourd’hui, Jennifer sait que s’il ne lui restait plus qu’un jour sur terre, tout ce qu’elle souhaiterait, c’est le passer avec sa famille.
Et c’est bien la meilleure des sensations.
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