La jalousie n’est pas un mal incurable

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Que celui ou celle qui n’a jamais été jaloux(-se) lève le doigt ! On a tous été un jour ou l’autre jaloux d’un collègue de travail, d’un ami, d’un frère ou d’une sœur mais là où la jalousie est exacerbée au point d’en devenir obsessionnelle et maladive, c’est bien dans le domaine amoureux. Comment être sûr que la femme ou l’homme avec lesquels nous partageons les moments les plus intimes de notre existence nous aime corps et âme ? Est-il normal que l’homme ou la femme de ma vie semble tenté d’aller voir ailleurs ? En suis-je responsable ? Ne faudrait-il pas chasser ces pensées ? Oui mais la jalousie, ce sentiment qui nous ronge de l’intérieur, ne se commande pas. Cependant, vous pouvez peut-être apprendre à la canaliser.

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La jalousie : une preuve d’amour ?

D’abord, il faut tordre le cou à un préjugé qui n’a pas lieu d’être. La jalousie n’est aucunement une preuve d’amour. Elle est possessive : cela signifie que ce que vous désirez, c’est contrôler les sentiments de celui ou celle qui partage votre vie. Mais les faits et gestes de votre conjoint ne vous appartiennent pas, encore moins les sentiments. Alors, l’idée que la jalousie est preuve d’amour est sans doute rassurante mais elle est erronée. Elle n’est que le reflet de vos propres faiblesses, du manque de confiance que vous avez en votre partenaire et en vous-même.

Maîtriser la jalousie

Apprendre à maîtriser la jalousie mais pourquoi ? Pour éviter d’étouffer votre partenaire et d’empiéter sur son espace de liberté mais aussi pour vous soulager d’un poids qui affecte votre vie personnelle. Maîtriser la jalousie, c’est donc apprendre à mieux se connaître. “Connais-toi toi-même !”, disait déjà Socrate au Ve siècle avant JC. Une maxime toujours d’actualité. Pourquoi êtes vous jaloux ? La clé, c’est la confiance ou plus précisément l’absence de confiance. Peut-être avez-vous connu par le passé des désillusions sentimentales. Peut-être ce manque de confiance remonte t-il à votre enfance. Quoi qu’il en soit, une introspection est toujours bénéfique. Et si cette remise en cause personnelle ne suffit pas, il n’y a pas de honte à vous tourner vers un psychothérapeute.

Changer sa vision de l’amour

Mais avant d’en arriver là, la remise en question peut revêtir des formes concrètes. Un exemple ? Ménagez-vous des moments de solitude et n’associez pas obligatoirement votre chéri(e) à toutes vos activités. Vous n’êtes pas obligé(e) d’avoir les mêmes passions que votre partenaire. Autre impératif : Changez la vision que vous avez de la relation amoureuse. Votre petit(e) copain ou copine n’est pas nécessairement attiré(e) par la beauté lisse de votre meilleur(e) ami(e). Il faut apprendre à savoir faire confiance à l’autre. Et puis, vous ne pouvez pas non plus tout contrôler. Mais avez-vous remarqué que ce que vous imaginez de pire se produit rarement ? Alors, un petit travail sur vous-même devrait sinon éliminer ce sentiment qui vous mine, du moins l’atténuer.

Nu

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