Solitude : le mal-être peut être dépassé!

Post By RelatedRelated Post

person-851456_1920

Quand la solitude fait mal… 

C’est bien connu : l’homme est un animal social. On attribue cette fameuse maxime à un Aristote qui aurait été aveugle à une vaste réalité puisque aujourd’hui, de plus en plus de personnes se plaignent de la solitude et cherchent à la fuir. Ceux-là ont développé des mécanismes de défense qui leur permettent de s’assurer de rester accompagnés : multiplication des idylles amoureuses, abandon de soi au partenaire, syndrome du Tanguy, etc. À croire qu’être seul est un poison lent et qu’il faut tout mettre en œuvre pour s’en prémunir. Un état de dépendance à l’autre s’installe, si bien que la crainte d’être esseulé conduit à des comportements de soumission qui font accepter l’intolérable, comme la dévalorisation par le partenaire ou la trop forte influence des parents et amis. Il convient de réagir avant l’installation de telles situations.

Le bonheur seul ou peu entouré ? 

La dépendance affective est un fléau des temps modernes, de plus en plus reconnue comme un trouble qu’il faut traiter médicalement. Néanmoins, toutes les situations n’amènent pas à une consultation chez un spécialiste de la psyché. La plus grande difficulté devant les réfractaires à la solitude reste qu’on a du mal à leur faire comprendre qu’il est possible de vivre heureux en ayant un entourage restreint. Face à quelqu’un qui a besoin de l’autre pour s’épanouir, opérer un isolement brutal serait comme priver une plante de lumière. On peut toutefois chercher des exemples autour de soi de personnes qui ont réussi sans aide extérieure ou mieux, de gens qui ont vécu un épisode de solitude et en sont sortis grandis. La solitude n’est pas nécessairement à associer à une expérience sombre, à une image peu flatteuse comme celle du savant retiré dans sa tour d’ivoire et étudiant le monde, bien à l’abri de celui-ci ou celle du vieil homme confiné dans son ermitage, très haut dans la montagne, que la solitude a rendu aigri. Dans ce cas-là, la solitude est effectivement une solitude néfaste. Mais être heureux et être seul ne sont pas incompatibles, le tout est de demeurer actif et de n’être pas obnubilé par l’état qui nous caractérise. En termes de bonheur, certains prennent même la solitude comme une hygiène de vie très saine.

La solitude n’est pas l’immobilisme 

Se retrouver seul à un moment dans sa vie peut être l’occasion de procéder à de grands bouleversements. Pratiquer un sport pour son propre bénéfice, goûter une séance au cinéma, se cultiver, partir en vacances au bout du monde, voir d’autres choses sont des activités qui participent à un renouveau personnel. La solitude est parfois l’heure du bilan et des conclusions qu’on en tire pour rebondir. Rentabiliser la solitude en augmentant son potentiel est le meilleur moyen d’attirer à soi de nouvelles opportunités. En profitant d’être seul pour s’améliorer, on diminue la souffrance causée par l’isolement et on favorise un retour rapide et armé à la vie en communauté.

Nu

Leave a Comment

Email (will not be published)

Güvenlik *